Toi et le vent
Au col de Diane où tu marchais naguère
Parmi tous les quidams, ces ombres singulières
Là où subsiste encore un peu de nos chimères
Il y a toi et le vent
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Sous le pont des soupirs, ou passent les gondoles
Transportant les amants devenus frivoles
Dans la moiteur exquise de longues farandoles
Il y a toi et le vent
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Dans mes nuits sans sommeil jusqu'à cette aube claire
Quand l'horizon rejoint la pénombre lunaire
Sous le lit des étoiles que rien ne peut défaire
Il y a toi et le vent
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Sur ce long quai de gare où tu restais longtemps
Sous l'horloge muette qui te dictait le temps
Retroussant les secondes à l'orée du printemps
Il y a toi et le vent
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Sur la plage dorée où tu faisais ta cour
Quand la vague hurlante agonisait d'amour
Sur deux corps insouciants, couchés à contre-jour
Il y a toi et le vent